Tuesday, February 24, 2009

Législatives cruciales, et diverses nouvelles

La plupart des blogs libanais francophones, qui s'étaient imposé une période de mutisme depuis le milieu de l'année passée, sont redevenus actifs il y a quelque temps. Je décide donc à mon tour de faire un petit coucou aux caméras, retour d'autant plus motivé par l'arrivée du mois de Mars contenant bien sûr les fameux 8 et 14, et préfigurant les législatives du 7 Juin. Ces élections seront d'une importance vitale pour tout le pays, et plusieurs appréhendent déjà le retour des intimidations, des attentats contre les candidats d'un même parti (celui que l'on canarde tranquillement depuis 2005), ou même d'un conflit intérieur (genre mai 2008), pour prendre la pire des hypothèses. Un minimum de propagande et de campagne électorale sont donc nécessaires, modeste contribution de ce blog pour soutenir le seul clan libanais véritablement nationaliste (car avec les derniers agissements du Hezbollah et de leurs compères, je pense qu'il ne plane plus aucun doute sur leur attitude par rapport à ce pays)...


Sur un autre plan, une bande-dessinée sur la vie de Gebran écrite par Makyo, mérite d'occuper la rubrique culturelle de ce billet. Sans avoir l'envergure d'un Juillard ou d'un Dufaux, Makyo a signé quelques chefs d'oeuvre indiscutables, comme les 4 premiers volumes de la série «Balade au Bout du Monde». Ce premier volet relate en effet une histoire intensément énigmatique, captivante, parfois mystique et philosophique, avec des dessins tout à fait à la hauteur des textes. Malheureusement, dans les volumes suivants l'histoire s'essouffle, et rentre dans des complications et des incohérences que même un esprit comme le mien a finalement trouvées trop tordues à son goût... Pour en revenir au Gebran, ce n'est pas la B.D. du siècle bien entendu, mais elle comporte une documentation intéressante et facile à lire sur la vie de l'auteur pour qui ça intéresse, et il en a des fans! Pour ma part, Khalil Gebran n'a jamais vraiment été ma tasse de thé: trop lyrique peut être, ou trop américain... Mais ça fait toujours plaisir à lire ce genre de trucs, ça remonte vachement le moral (enfin un libanais mondialement célèbre pour un apport positif à la société, ça change!)


Et enfin, sur un plan plus personnel, Oberon Brown a retrouvé un havre d'harmonie et de sérénité, après une longue et pénible traversée du désert... Une ravissante jouvencelle en est la cause. Ce qui me pousse à m'adresser à mes lecteurs encore solitaires, et les encourager à entreprendre tout le nécessaire, à aller chercher jusqu'au plus profond de l'enfer s'il le faut, pour forcer la destinée à nous mettre sur le chemin de l'autre. Cela vaut tous les sacrifices du monde, croyez-moi...