Tuesday, June 01, 2010

Miette


Par souci de sincérité autobiographique, ce blog ne saurait continuer sans le rajout d'un personnage devenu primordial dans ma vie, et qui n'est autre que ma douce dulcinée. Toutefois, toujours selon les préceptes du pacte secret inter-blogueurs, il convenait d'abord de lui trouver un pseudonyme adéquat: après mûre réflexion, j'ai finalement trouvé le surnom qui lui va comme un gant: Miette, à l'instar du personnage féminin principal du film de Jeunet et Caro "La Cité des Enfants Perdus" (film entre autres faisant partie de mon top 5 et que je recommande avec un empressement extrême!). Si mes mensurations physiques sont loin d'évoquer celles de la grosse brute jouée par Ron Perlman, ma dulcinée en revanche présente plusieurs points communs avec la jeune héroïne du film: le contraste frappant entre peau blanche et cheveux noirs, la silhouette menue et délicate, le regard enfantin mais déterminé font que je suis très fier de ma trouvaille, et que dorénavant elle sera désignée ici par Miette.


Ainsi l'autre fois, nous fûmes conviés, Miette et moi, à un concert au Basement. Il s'agissait de Lazlo Jones (encore un pseudo mais qui n'a rien à voir avec le PSIB, ou pacte secret inter-blogueurs). C'était un type que je connaissais sommairement il y a plusieurs années, et qui a dû péter les plombs entretemps; je le retrouvai complètement maquillé, une guitare à la main, avec un physique à la Jack le pirate des Caraïbes. Après des études normales en économie, il s'est apparemment lancé à corps perdu dans une carrière musicale, et j'ai comme l'impression qu'il est en train d'y acquérir une certaine notoriété. Tant mieux pour lui!


Le concert devait commencer à 10h pile, et donc, comme il se doit, la troupe ne commença à jouer qu'à partir d'11:45. Entretemps, Miette fit une amusante et utile découverte: les décorations sur un thème exotique ornant les tables (et dont la photo est affichée plus haut) étaient parfaitement comestibles! Malheureusement, un type assis avec nous, grand sportif ex-professeur de kick-boxing et donc personnage vorace en calories, remarqua à son tour l'astuce et se mit à demander poliment aux tables voisines la permission de dévorer leurs centres de table. Probablement avantagé par son physique volumineux, il rencontra très peu de refus... Enfin, lorsque les musiciens commencèrent à jouer nous étions déjà fatigués, et après 2 ou 3 chansons nous nous en allâmes vers d'autres cieux.